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valeurs
du projet

Mon projet repose sur la manifestation de la fragilité de l’être humain comme moyen de faire face à la violence du monde à travers le cas du cinéma muet. Si, paradoxalement, l’art du cinéma muet burlesque ne parle pas, on prend parti, on choisit son camp et on crie. Le cinéma muet dit quelque chose même s’il ne parle pas. Il s’exprime par le jeu et les mouvements du corps exagérés. Les injustices, les inégalités, les disparités sont pointés du doigt, dénoncés et ridiculisés. 

 

Ce que je souhaite montrer dans mon projet, c’est que face à toute violence, le seul moyen de répondre, c’est la non-violence. La puissance des sentiments et la fragilité des corps est la réponse la plus intelligente. Cette fragilité ressort toujours victorieuse. Un tel happy ending est présent dans tous les films de Charlie Chaplin ou même de Buster Keaton. Dans The Kid, la force de l’amour porté à l’enfant s’impose face aux forces policières. Dans les lumières de la ville, Chaplin aide une jeune femme a retrouver la vue, lorsque cela fut le cas, malgré l’apparence d’un vagabond, la jeune femme est séduite par les sentiments et l’amour de Chaplin. On ne ressort pas vainqueur avec des gains matériels mais toujours avec des gains immatériels. L’amour gagne toujours.

 

Pourtant, une violence physique s’exprime très souvent dans le burlesque. Coups, chocs et claques, la bagarre est très présente. Ces comportements sont des fausses violences car les personnages ne se blessent jamais. Cela renvoi à la morale de la tarte à la crème.

Le rire est un paramètre essentiel, puisque l’on rit de la violence, des forces de l’ordre, des grandes puissances, et des adversaires redoutables tournés en ridicule. Dès qu’il y a de la violence, celle-ci est désamorcée, ce qui est profondément une expression de la non-violence.

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